Le saule-pleureur...

Admin Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 15/11/2006

Celui ci correspond à la tristesse et à la peine des gens...

Poètes sombre, venez mettre vos oeuvres et apaisez vos peines...

Ca c'était avant d'avoir rencontré mon ange...

BLESSURES

Oublié le sens du mot amour,
Mon cœur aujourd’hui si lourd.
Oublié le sens du mot tendresse,
L’amour lui a prit sa jeunesse.
Oublié le sens du mot joie,
Perdue à cause de toi.
Oublié le sens du mot espoir,
Mon âme est si noire.

Oublier, tout oublier,
Et pour finir me laisser tomber,
Dans les profondeurs exquises,
D’une mort sans surprise.

Blessé comme un animal,
Qui se sauve dans la cavale,
Blessé par cet amour,
Qu’il n’a pas su mettre à jour.

Rester et s’apercevoir,
Que tout n’est pas noir.
Rester et à nouveau aimer,
En ayant peur, mais essayer.
Rester et te regarder,
Ton amour me donner.
Rester et comprendre,
Que tu es si tendre.

Rester il le faut aussi,
Pour tout ceux qui ici,
T’ont choisi pour ami,
Tu leur dois ta vie.

Croire à nouveau,
A ce présent si beau,
Mais si tu dois tomber,
Ce sera en ayant aimé.

Pas toujours facile de faire un choix
Quand on sait que quoi qu’on fasse
On va faire souffrir à cause de soi

Mais a vouloir préserver tout le monde
On se perd nous même
On ne sais plus si on doit entrer dans la ronde

Alors il faut se décider,
Il faut trancher
Même si c’est douloureux
Quand le cœur n’est plus amoureux

On espère que l’autre comprendra
Qu’il respectera votre choix
Et que si la colère l’envahit
Il saura rester votre ami

Sur les chemins un poète est mort.

Je sens le vent gifler mon visage,
Je suis parti voir d’autres paysages,
Je suis seul sur les chemins,
Je constate que sans toi je ne suis rien.

J’ai froid dans cette forêt,
Des images pleines de toi,
Heurtent mes pensées,
J’aimerais tant être dans tes bras.

Pourquoi t’ai-je quittée?
Pourquoi le voulais-tu?
D’un coup je suis troublé,
Vais-je te retrouver en plus.

Seul, je dois m’endormir,
Avec le risque de me faire estoubir.
La nuit est compagne des brigands,
J’espère qu’ils ne verseront pas sang.

Je ne pense qu’à toi, là-bas,
Ton parfum je me souviens,
Me reviens et me rappelle cette nuit là,
Ou ensemble nous n’avons formé qu’un.

Je ferme mes yeux larmoyants
Mes rêves de toi m’emmèneront,
Vers un pays aux reflets chatoyants,
Ou c’est certain nous nous marierons.

Le poète ne s’est jamais réveillé,
Le froid, l’a pris et emporté,
Mais son sourire pourtant figé,
Raconte son rêve de bien aimée.

Le poète est vraiment mort!

Jeune fille , jeunesse aux espoirs futiles,
Haine de sa personne, en équilibre sur un fil,
Elle a cessé de vivre dès sa naissance,
Elle se traîne d’ age en age, cruelle décadence,
Lentement la routine la ronge,
Profond désespoir, sombre rivage, elle plonge,
Comme elle voudrait y perdre conscience,
Oublier sa solitude , son manque de confiance,

Ses bras sont le tableau de son passé, de sa haine,
Les marques aux poignets en souvenir des chaînes,
Elle a pourtant essayé de tout mettre de côté,
S’oublier croire en son existence insensée,
Démunie, abandonnée, importante pour personne,
Dans les couloirs vides, ses pas résonnent,

Son ombre, confidente fidèle,
Différente, elle attend toujours ses défuntes ailes,
Une lame affûtée dans les plis de ses vêtements.
Une larme déguisée qui va à contre courant,
Lâche d’invoquer sa vieille alliée,
Troquant sa lame contre sa plume teintée,
Échangeant son sang contre son encre noir ,
Sans souffrir, Le cœur léger, je m’endors…

Nuit éternelle

Je voudrais dormir pour tout oublier,
M’endormir pour ne plus me réveiller,
Quitter ce monde de cruauté,
Incapable de tant de lâcheté,
Je tente en vain de donner un sens à ma vie,
Après avoir longtemps regretté d’avoir celle-ci,
Pourquoi le bonheur me semble-t-il si étranger ?
Je ne le connais pas, je me risque à l’apprivoiser,
Il semble me craindre, m’éviter,
Pourquoi s’amuser à m’approcher ?
Pour mieux me le faire regretter ?
Pour ne cesser de voir mes yeux coulés?
Je n’en peu plus de ses hauts et ces bas,
Qui m’achève et m’abandonne là,
Me faisant souhaité le sommeil éternel,
Me troublant, venant abîmer mes ailes…

Pesante solitude...

Retenue par des principes, enfermée,
Je m’empêche moi-même de m’amuser,
Apeurée par les conséquences,
Limité par la conscience,
Je sombre dans la solitude,
Je m’en suis fait une habitude,
Je cours à ma perte,
Ma vie de routine m’alerte,
L’ennui s’installe,
La joie détalle,
Et moi qui perds le goût à la vie,
Je n’ai plus envi d’être ici,
De m’ennuyer nuit et jour,
En attendant mon tour,
Tout pourrait être bien pire
Mais pour le mieux je dois agir,
Certaines personnes me retiennent ici,
Mais de vivre j’ai perdu l’envi,
Les secondes me pèsent,
Je ne suis pas à mon aise,
Les jours m’oppressent,
Sans cesse envahi par le stress,
Les autres sortent,
Et moi je prends la porte,
Les gens m’envahissent,
En silence je me glisse,
Hors des foules, loin de tout,
Les soulageant de ma présence du coup,
Pouvant me réfugier dans mes pensées,
Et continuer à déprimer…

Confidences...

Que d’incompréhension, tristesse et désespoir,
Qui coule sur mes joues en ruisseaux déchaînés,
Ce torrent amer que vous avez déclanché,
Il y a tant les solutions en leskelles j’ai osée croire,

Inconscient vous êtes de la tristesse qui me ronge,
Inconscient vous êtes de tout ce que j’ai caché,
Vous ne pouvez m’aider puisque vous l’ignorez,
Par ma faute, dans la solitude , je plonge,

Tant de secrets, de cris et de larmes refoulés.
C’en était bien trop, le vase a renversé,
Mais il y avait personne pour le rattraper,

Silencieuse je suis dans ma triste souffrance,
Tout dire ou me taire, entre les deux je balance,
je devrais me confier mais pour vous c’est sans importance...

Je l'aime, il ne le sait pas
Il m'aime, je l'aime

Deux hommes,
Un amour circulaire et vicieux
Un amour caché
Un amour public

J'aurais tant voulu mourrir ce jour
J'aurais tant aimé gouter tes levres
J'aurais tant desiré ne pas verser de larmes
J'aurais tant voulu oser te le dire
J'aurais tant aimé etre dans tes bras
J'aurais tant desiré avoir ton soutiens
J'aurais tant voulu etre ta confidente
J'aurais tant aimé etre ton ame soeur
J'aurais tant desiré etre elle.....

J'appelle la mort,
Qu'elle vienne me chercher
Me liberer au plus vite

Par pitié, laissez moi partir
Laissez moi etre libre....

Je devrasi en parler ?
Cela va me liberer ?
Non je ne pense pas....

Cet amour impossible me ronge
Il me ronge les os
Il me ronge les sentiments
Il me ronge tout mon etre....

La mort arrive, elle est là
Elle va me liberer...
Merci a elle
Adieu mon amour inavouable
Adieu mon amour avoué...

Larmes tu coulent sur mes joues
Tu es le reflets de ma souffrance
Pleurer jusqu'à devenir démence
Bruler mon visage telle la boue

Larmes de la mort d'un être cher...
C'est si dur de les laisser partir
On voudrai encore un peu les retenir
Leur départ nous rend souvent amère

Larmes de l'aimé qui vous quitte...
Devoir accepter que de vous il veut plus
Fini les habitudes on se sent si perdu
Il est parti mais cela bien trop vite

Larmes de la douleur nommée solitude...
Chaque soir au chant de ces douces melodies
Dans ces nuits froides ou je reve de lui
Mes yeux se ferment pleins d'inquiétude

Larmes de la trahison de l'homme...
Ou de celui ou celle se disant amis
Le mal comme a pu l'être une pomme
Difficile de se consoler si démuni

Jolies petites larmes grace à toi
Je fais sortir de moi tout ce mal
Cette souffrance qui erre en moi
Mes joues t'accueillent et se regal

Elles boient une partie de toi
Elles laissent les autres libre d'aller
Ou bon leurs semble, sans loi
Et pleines de mes tristesses exprimées...

Bravo ma petite souris! Il est triste mais il est magnifique... Et donne vraiment une vision agréable des larmes! Qu'elles soient de bonheur ou de malheur!

Bisous poétique et au plaisir de te relire ma jolie!

POUSSIERES

Poussières d’étoile en mon cœur
Glacé par la peur,
Comme un bouquet de mille fleurs
Qui cherche mon bonheur.

Poussières de lune en mon âme
Sur le fil d’une lame,
Dans l’équilibre fragile
D’un amour inutile.

Poussières de ma vie en toi
Que je frôle du bout des doigts,
Poussières de toi en ma vie
Qui jamais ne s’oublient.

Demain Peut-Etre...

Encore un soir de perdu,
Encore un soir où je suis seul,
Seul dans mon linceul,
Sans même l’espoir de ta venue.

Comme tous les soirs tu hante mes pensées,
Avec comme seul confident ce bout de papier,
Comme seul compagnon mon oreiller,
Comme seule lueur la vie d’après.

Et toujours personne dans mes draps,
Personne avec qui discuter,
Personne pour me consoler,
Personne à serrer dans mes bras.

A te chercher je ne dors plus.
Demain peut-être ; à toi de voir...
Et encore un soir seul dans le noir,
Encore un soir de perdu.

Ta prison

Dans la vie de vous deux
Qui n’a plus rien d’un jeu,
Morphée t’aide-t-elle
A oublier les querelles ?

Dans l’espoir de vous deux,
N’as tu pas trop de larmes aux yeux ?
Trouves tu dans tes « peut-être »
Un bout de chance de renaître ?

Dans la prison de vous deux,
Y’a-t-il des jours heureux ?
La porte peut elle s’ouvrir
Pour qu’on y soulage ton devenir ?

Dans la solitude de vous deux
Où le ciel n’est plus bleu,
Est-ce que tu penses à moi
Qui aimerais être à côté de toi ?

Rest sans voix...

Magnifique texte... Vous avez un style bien à vous, agréable à lire et à relire... Peut etre aussi beaucoup de souffrance à partager... Si vous avez besoin de parler n'hésité pas à venir me voir... J'ai toujours une oreille attentive...

Bonne continuation...

Laka rougit

vraiment merci, mais je mérite pas autant d'éloges. Ce sont ceux qui m'inspirent ces textes qu'il faut remercier de me faire vivre ces émotions.

Ben je les remercient aussi!!! Le fait est que vous avez beaucoup de talent... Je suis tres heureuse de vous accueillir ici...
Mettez de la vie à ce jardin qui commence à sombré dans l'oubli malheureusement...

10 ans

Et ce soir je pleure
En allant jeter cette fleur
Contre ce foutu pilier
Qui a mis fin à notre amitié.

Comme il y a dix ans je pleure,
Jamais ne s'est effacée la douleur
De cette nuit sans fin
Dont tu attends encore le lendemain.

Comme tous les ans je pleure
Ces larmes dont j'ai horreur,
Jamais je n'accepterai
L'injustice qui t'a enlevé.

Chaque année un peu plus je pleure,
Encore plus qu'à la première heure,
Parce que toujours sur mon corps
Pèsera la responsabilité de ta mort.

j'ai hésité entre le chêne et le saule...

Le Mensonge

Avec lui tu as partagé
Danses et tendres baisers,
Construit de grands projets,
Sourit... Puis pleuré.

Je t'ai alors croisée,
Meurtrie, bléssée,
Tes larmes j'ai séché,
Et ton regard illuminé.

On s'est alors raprochés,
Et te laissant tourner la page,
On a commencé à s'aimer,
Tu finissais ton mariage.

Et quand je suis venu te proposer
De partager plus que les jours,
Jamais je n'aurais imaginé
Qu'on ne puisse vivre cet amour.

Cette vie, dont le goüt je t'ai redonné,
C'est à lui que tu vas la donner,
Et c'est moi qui à jamais
Réparerai le mal qu'il te fait.

Immenses douleur et joie
Se partagent mon coeur,
Car aujourd'hui toi et moi
Nous avouons être âmes soeurs.

Sachant que en ce bas monde
T'es réservé mon amour,
C'est dorénavant avec ma blonde
Que je me mentirai pour toujours.

Fleur solitaire

Je suis une fleur entourée de béton,
Et tout autour de moi de gris gravillons
Limitent mon accessible univers
A ce bout infime de parterre.

Je suis une fleur sans autre horizon
que cette monotone et innanimée prison,
Etouffé par la douleur et les cris
Que suscitent en moi ignorence et mépris.

Je suis une fleur qui cherche dans l'air
Un peu de ce mystère
Qui me permet encore de réver
D'amour et de liberté.

Je suis une fleur solitaire,
Et je tends mes bras comme une prière,
Espérant qu'une âme prenne ma main
Et m'emmène enfin en son jardin...

Fuites

ne plus vouloir continuer
mais pas la force de s'en aller
poursuivre sur le meme chemin
meme s'il n'ira pas plus loin

rester là ,pleurer sur sa vie
avoir la mort pour seule envie
plus le courage de se battre
baisser les bras, faire du théatre

fermer les yeux, ne plus les ouvrir
avoir l'envie d'en finir
la vie a perdu ses couleurs
pas la peine d'attendre une lueur

la nuit ne se lève plus
meme les étoiles ont disparues
a quoi bon attendre le soleil
rien ne sera plus pareil...

Pas mal... j'en ai les larmes aux yeux...
Merci à vous deux! De faire vivre ce forum de temps à autre...

Xenica, heureuse de te voir de temps en temps sur ce coin qu'on a un peu créer ensemble... J'aimerai que eric y passe plus souvent aussi...