chez Xénica

Voilà mon petit chez moi,
je n'ai pas encore eu le temps d'aménager
mais je vais y travailler...
n'hésitez pas à y entrer...

en entrant, vous allez trouver un mignon petit chaton, il s'appelle Poème, issu d'une rencontre entre l'amour et la poésie, il est charmant, un peu taquin mais trés calin, ... je l'aime beaucoup

Citation :

Sentir, plus que savoir,
Qu'on importe en son coeur
Ne rien encor devoir
Qu'un désir de bonheur...

Sa peau, ses blanches mains,
Toucher de mon regard
Son sourire, un matin,
Et repartir, hagard...

O! Ma belle Fée de souvenirs tant soudains
J'aimerais déposer au mitan de vos seins
Cette boule de poil : un si mignon chaton!

Acceptez, O! Ma mie, ce doux présent de moi,
Ce petit compagnon comme une marque en soi
de la douceur que l'un pour l'autre ressentons...

A pas feutrés, de crainte de réveiller Poème, endormi sur les genoux de sa maitresse, Erik entra dans ce séjour charmant, délicat mélange de tendresse et de poésie

Bonjour ma belle, murmura-t-il... Ce lieu est décidément charmant et j'espère que de nombreuses personnes viendront vous y lire qui, un poème, qui une précieuse prose !
Permettez que je vous embrasse, mon bel amour !
Mais je dois déjà vous laisser, non sans vous avoir dit un petit quelque chose, rien que pour vos yeux, mon ange!

J'ai vu entre tes lèvres un sourire-entrelac
Jamais je n'oublierai la colombe en ta bouche!

J'ai vu dedans tes yeux un beau soupir-éclat
Jamais je n'aurai cru qu'une telle aigle me touche!

J'ai vu contre ton corps un saphir-incarnat
Jamais je n'abuserai de la louve en sa couche!


A bientôt ma Fée!

Ayant prononcé ces derniers mots, Erik sorti de l'accueillante demeure de la dame de ses rêves, aussi discretement qu'il était entré...

xénica était heureuse de la venue d'Erik ans sa maison. elle décida d'aller dehors pour faire un magnifique bouquet de fleurs,
elle trouva des fleurs superbes, des fleurs pour un coeur, le coeur de celui qu'elle aime...



Fleur pour un cœur

L’amour a fait naître une fleur dans un cœur
Déposée là par un ange brun aux yeux rieurs
Cette fleur n’a pas d’épine, elle dilue ses secrets
Elle t’offre son parfum, la saveur de sa fragilité…

Le vent qui souffle l’hiver peut la faire irisée
L’été, la main qui la cueille peut la voir se faner
Elle se nourrit de tes mots qui la font « pensée »
Etire son âme vers l’inaccessible « tournesol doré »…

Les ailes des papillons qui la frôlent sont des nuages
La douce caresse de tes mots de pourpres images
Parfois, ses yeux sont une fontaine de larmes bleutées
Qui voudraient finir en cascade de baisers « orchidées »…

Les fleurs aiment les mots, le vent, la flamme, les couleurs
Adorent vibrer à l’unisson remplies de tendre bonheur
La fleur romantique que l’on découvre surgie du firmament
Vit dans un univers de contes, de légendes et de serments…

Si on l’effeuille, elle devient « chèvrefeuille » valétudinaire
Si on découvre son mystère elle devient « bruyère amère »
La fleur pardonne et distille toujours son parfum évanescent
Qui émane sous les pieds de celui qui la foule patiemment.

( ce n'est pas moi l'auteur de ce bouquet de fleurs)

le tournoi des 8 sources est terminé, voici mon diplome:

Croyez, Dame Xénica que ce diplôme est tout entier mérité, même si je pensais pour vous une autre place.
Bravo! Vous êtes vraiment très douée, je vous salue bien bas.

Doux sentiment que celui d'être amoureuse
meme si on sait que c'est une illusion
on se chante une berceuse
pour endormir nos démons

la nuit ne peut durer toujours
le soleil finit par se lever
mettant fin à ce rève d'amour
comme un miroir brisé

alors on se réveille
la vérité nous éblouit
debout comme une sentinelle
on doit sourire à la vie

un grand vide remplace le rève
il finira par se combler
le printemps fera couler la sève
dans ce coeur ratatiné

envie de remettre ce poème chez moi, celui du concours des 8 sources :

Lueurs

J'aimerais que la joie soit mon amie
Pourtant je reste dans la mélancolie
Je me bats contre des moulins à vents
Vieux démons qui agitent mon tourment

Mes pas me conduisent le long d'une rivière
Je marche, les arbres filtrant la lumière
Ravie de voir les couleurs automnales
Se peindre sous une aurore boréale

Ses couleurs chamarées me ressemblent
Ne sachant quoi faire, j'hésite, je tremble
Peur de faire souffrir, peur du jugement
Qu'on aura pour moi, sans discernement.

Je n'implore pas votre mansuétude
Je vis dans une certaine lassitude
La tristesse souvent me tient compagnie
Je ne dis plus rien, je reste, j'ai choisi...

A la faible lueur d'un candélabre
Je me laisse aller, seule, sans palabre
Des larmes sur mes joues commencent à couler
Je n'essaie pas de les dissimuler

J'attends que vienne le lever du soleil
Demain peut etre ne sera pas pareil
J'aurai retrouvé une lueur d'espoir
Un peu de couleur dans mon ciel bien noir.

Perdu dans le fond de ma nuit
Je regarde par la fenêtre
J'essaye de rompre cet ennui
J'aurais préférer ne pas naitre.

Qui donc m'a enfermé ici
Tout est nuit, règne de l'horreur.
Je m'affaiblis, ma vie s'enfuit
J'entends à peine battre mon coeur

Et que me reste t'il encore
Tout espoir est anéanti.
L'air ,rempli d'une odeur de mort
Ne laisse plus croire à la vie

J'aimerais devenir nuage
Pour fuir ce monde de folie
Ne plus être dans le sillage
De ceux qui jouent avec ma vie.

Poupée de chiffons

tu es là sans vie
seule et abandonnée
pourtant tu souris
mais c'est forcé

on ne veut plus de toi
alors on t'a laissée
tu déranges parfois
on préfère t'oublier

tu attends sagement
que quelqu'un te remarque
tu restes sur ton banc
le temps a laissé des marques...