Le vent l'emportera

ADIEU PETIT POETE

Une larme glissait de ses joues,
Lentement elle tomba sur le velin.
Le poète se mit d’un coup,
A la balayer d’un revers de main.

Il venait de tuer vainement,
L’expression de ses sentiments.
Alors il regarda par la fenêtre,
Et compris ce qu’il fallait être.

La vie l’avait à ce point déçu,
Qu’il ne ressentait que blessures.
Il avait aimé, il en était sur
Mais qu’était-il advenu ?

Des poignards piquants et acérés,
Son corps meurtri en était lacéré.
Aussi, il se tourna vers Dame Mort,
Lui demandant de l’aider dans son effort.

Le poète se jeta par la fenêtre à son tour,
Il s’écrasa dans un bruit sourd.
Des larmes de ses derniers instants,
Coulèrent et se mêlèrent au sang.

Personne ne vint pour le poète,
Poser des fleurs sur son tombeau.
La Mort n’avait pas été honnête,
Lui cachant qu’il était parti trop tôt.

Nobles chevaliers

A vous nobles et preux chevaliers,
Vos adversaires devez respecter,
Ainsi la tradition respectée,
Vaillants et fiers vous resterez.

Heureux hommes vous faites battre,
Bien des cœurs de damoiselles,
Moi je n’ai que ces ritournelles,
A vous opposer pour vous combattre.

Si j’ai l’air faible Messires sachez,
Qu’il ne suffit pas de manier l’épée,
Pour conquérir ces bien aimées,
L’arme du poète peut être plus effilée.

Je vous laisse donc à vos combats,
Me battre comme vous je ne sais pas,
Mais il est sur que je resterai,
Un jour dans le cœur d’une belle désirée .

Errances

Ce matin je me suis réveillé en pleurs,
Je ne peux me pardonner mes erreurs.

A ceux que j’ai pu blesser,
A ceux que j’ai pu délaisser,
A ceux que j’ai oublié,
Je leur demande humblement de me pardonner.

Tout le monde peut faire des erreurs,
Les corriger est un dur labeur.

C’est pour cela que je demande le pardon,
Et j’espère que vous y prêterez attention.
Bien sur en moi tout n’est pas bon,
Mais je promets de corriger ces questions.

De moi vous n’avez pas à avoir peur,
Je ne ferais plus ces erreurs.

J’espère simplement à la sérénité
D’un lieu et d’un foyer.
Et avec vous, amis Chalonnais,
C’est mon cœur que je veux partager.

Il est pourtant occupé mon cœur !
Mais il reste une place pour votre chaleur.

Lorelei enfant aimée

O toi Lorelei enfant de l’amour,
Tu resteras pour toujours,
Le cadeau magnifique,
De tes parents unique.

Puisses tu illuminer,
Comme un ciel étoilé,
Tous ceux qui te verront,
Tous ceux qui t’aimeront.

O toi Lorelei fruit désiré,
D’amants si importants,
Que jamais tu n’es de tourments,
Que ta vie soit sublimée.

Nous te souhaitons belle destinée,
Des fleurs, sur ton chemin éparpillées,
Mais n’oublie jamais que tu es aimée,
Par la Bourgogne émerveillée.

LA FRANCHISE N’EST PAS VERITE

La franchise est-elle qualité,
Car lorsqu’elle est méritée,
Le mensonge parfois utilisé,
Peut pourtant être préférable,
Quant tout dire est intolérable,
La franchise devient haïssable.

La franchise peut aussi,
Repousser bien des amis,
Elle est souvent mal interprétée,
Même s’il faut avec sincérité,
Pouvoir enfin clamer,
Ce qui nous a blessé.

La franchise est hostile,
Quand sous des airs subtils,
Ou pour des raisons futiles,
Nous nous servons d’elle,
Pour flatter nos intentions actuelles,
Sans penser aux conséquences réelles.

Alors ce jour je vous le dit,
Il faut penser ce que l’on dit,
Pour que jamais le mépris,
Ne fasse ombre à la sincérité,
Qui doit souvent être donnée,
En la franchise vers l’être aimé.

Ce vent...

Ecoutez le vent qui arrive.
Il passe et dérive,
Il entre et esquive,
Il gronde de manière intuitive.

Ce vent peut tout apporter.
Il peut aussi tout garder.
Ou simplement se laisser guider,
Sans jamais se dompter

Alors laissez le vivre,
Laissez le poursuivre,
Tel un bateau ivre.
Et pourquoi pas le suivre ?

N’avez vous point trouvé,
Pourquoi j’ai tant aimé,
Pourquoi j’ai voulu parler,
De celui qui nous a tous, un jour, animé ?

Ce vent, Mesdames et Messieurs, c’est celui de la liberté.

ESPOIR

Dis moi pourquoi Espoir,
Nous jettes-tu dans le noir ?
Pourtant tu portes bien ton nom,
Sans toi qu’est ce que nous serions ?

Alors quelquefois tu t’amuses.
Tu es souvent plein de ruses.
Tu nous fais croire des choses,
Et tu nous rends morose.

Ainsi pour toi j’ose
Mettre en ligne ces quelques proses.
Arrêtes de t’amuser,
Ou tu va finir par nous lasser !

Je ne veux pas te fâcher,
Mais laisse toi caresser.
Si tu deviens plus doux,
Nous t’aimerons comme des fous.

En attendant Espoir,
Je te donne rendez-vous un soir,
Pour que nous puissions discuter,
Et surtout apprendre à t’aimer.

Pour toutes les femmes

Pour l’amour d’une femme,
J’ai laissé ces quelques mots
Sans bruits, mais avec flamme,
Parce que vous me manquez trop.

Vous qui êtes notre avenir
Faut-il que vous soyez si distante,
Lorsque l’on veut vous conquérir,
Pour vous avoir aimante ?

Certes il en est des hommes,
Qui vous ont fait mal.
Mais ne jugez pas, en somme,
Certains veulent votre aval.

En attendant, Madame,
Vous m’avez comme ami.
Et sans que cela soit un drame,
Ainsi va la vie.

Alors qui sait si un jour,
Moi aussi je serais si prés de vous,
Si près de votre amour,
Que vous m’aimerez, c’est tout.

TOLERANCE

Apprenons aujourd’hui,
Le mot ambigu Tolérance.
Même s’il rime avec errance,
Rester n’est pas son ennemi.

La tolérance c’est écouter,
C’est parfois soigner,
Quand tout semble évanoui,
C’est respecter les avis.

Ce jour- ci, mes amis,
Même si les belles paroles,
Nous font bonne obole,
La tolérance doit régner ici.

Dans le respect d’autrui,
Ecartez donc vos soucis.
Mais s’il ne vous reste que mépris,
C’est que tout vous ennuie.

Apprenez donc la tolérance,
Elle vous donnera la chance,
Vous apportera l’influence,
Qui vous manque, je pense.

A MON AMIE ELEONORE

Aujourd’hui je suis triste,
Mon amie Eleonore s’en va,
Nous avions perdu sa piste,
Que s’est-il donc passé là bas ?

De ses nouvelles, je n’ai pas reçu,
Mais si vraiment j’avais su,
J’aurais voulu la retenir,
Elle dont j’aimait le sourire.

J’aimerai pourtant lui dire,
Amie, je t’en prie ne pars pas !
Tes poèmes, si froids quelquefois,
Ne méritent pas que tu expire.

J’aimais à te retrouver,
En taverne ou Confrérie,
Saches que tu étais aimée,
Par toute une bande d’amis.

Je t’en supplie, mon amie,
Reviens nous voir ici !
Même si tout te semble blafard,
Il n’est jamais trop tard !

Même si l’on s’est rarement vu,
Je sais que j’étais ému,
Par ta détresse, ton cœur perdu,
Et ta petite mine déçue.

Alors, dans un dernier cri,
Je veux lancer, comme un sursis,
Reviens, Eleonore, mon amie,
Ici tu seras toujours accueillie !

A une Dame je laisse mon cœur

L’histoire que je vais vous conter,
Vous en avez tous entendu parler.
Connaissant l’être que je suis,
J’espère ne pas vous forcer à l’ennui.

J’ai pu passer pour un homme frivole,
Mes amours passés ne sont pas drôles.
Croyez que par toutes j’ai été blessé,
Au point de ne plus savoir comment aimer.
Pourtant, je peux vous dire sans ambiguïté,
Qu’une jeune femme m’a profondément troublé.

Oui j’aime à nouveau et pour de bon,
Cette femme j’espère, ne dira pas non.
Bien sur, je la laisse faire ses choix,
Même si, à mes yeux, elle est tout pour moi.
J’espère simplement qu’elle veuille me connaître,
Me comprendre et m’aimer peut être.

La laissant libre et maître de son destin,
Moi, le petit poète, je lui tends ma main,
Ainsi, peut être un jour il entendra,
Ce qu’il espère et il saura.

Lui dire combien sa vie lui appartient,
Pour qu’un jour ils lient leur mains.
Mon tendre amour, ma belle inespérée,
Je t’aimes, je te le dis tu m’as enflammé !

Acrostiche pour mon Espoir.

Vert comme vos yeux,
Emerveillé par vous, soleil radieux,
Unique, sensible et resplendissante,
Xanax vous aime, aube naissante.

Toi, rose parmi les roses,
Une fois permettez que je me pose,

Dans votre cœur qui me ravit,
Et pourquoi pas y rester à vie.

Moi je n’ai que mon âme à vous donner,
Ô vous qui me l’avez délicieusement révélé,
Insondable était mon destin,

Ballotté par les travers des chemins.
Ecoutez moi, je vous veut c’est vrai,
Laissez moi donc à nouveau espérer,
La nuit je ne veux plus être seul,
Esprits noirs, revêtissez linceuls.

Damné, j’ai cru souvent l’être,
Avant, enfin de vous connaître.
Mais aujourd’hui, je crois en vous,
Être de lumière, aimons nous

BLESSURES

Oublié le sens du mot amour,
Mon cœur aujourd’hui si lourd.
Oublié le sens du mot tendresse,
L’amour lui a prit sa jeunesse.
Oublié le sens du mot joie,
Perdue à cause de toi.
Oublié le sens du mot espoir,
Mon âme est si noire.

Oublier, tout oublier,
Et pour finir me laisser tomber,
Dans les profondeurs exquises,
D’une mort sans surprise.

Blessé comme un animal,
Qui se sauve dans la cavale,
Blessé par cet amour,
Qu’il n’a pas su mettre à jour.

Rester et s’apercevoir,
Que tout n’est pas noir.
Rester et à nouveau aimer,
En ayant peur, mais essayer.
Rester et te regarder,
Ton amour me donner.
Rester et comprendre,
Que tu es si tendre.

Rester il le faut aussi,
Pour tout ceux qui ici,
T’ont choisi pour ami,
Tu leur dois ta vie.

Croire à nouveau,
A ce présent si beau,
Mais si tu dois tomber,
Ce sera en ayant aimé.

CHALON

Chalon toi qui m’a accueilli,
Les bras ouverts comme une amie,
Je suis venu vers toi en catimini,
J’y ai découvert tant d’amis.

Aujourd’hui c’est pour toi
Sans regrets je le dois,
Tourner une page, trouver un autre toit,
Pour revenir vers toi

Je fus si bien accueilli ,
Que je décide aujourd’hui
Sans, pour autant, oublier mes anciens amis,
De passer, chez toi, ma vie.

Alors attends moi,
Car je ne t’oublie pas.
Maintenant tu es en moi,
Je reviendrais vers toi.

Chalon, toi ma nouvelle vie
C’est pour toi que je prie.
C’est évident je me languis,
De te retrouver mon amie.

COUP DE FOUDRE !

Naguère, ma vie n’était que poussière.
Je naviguais entre désespoir et misère.
Même mes amis je mis en colère !
Mourir était ma seule prière.

De cet époque je n’en suis pas fier,
Je croyais que l’amour avait changé de frontière.
Jusqu'à ce soir ou en taverne,
Mon désespoir s’est mis en berne.

Une jeune femme m’a foudroyé !
De son regard, je fus enflammé.
Sa grâce et son incommensurable beauté
Dans mon cœur se sont installés.

Je n’osait pas faire le premier pas,
Elle m’a alors confirmé tout son émoi,
Ainsi, quelques jours après,
Fut échangé notre premier baiser.

Depuis, toute ma vie a basculé,
Mon cœur bât, je l’ai retrouvé !
Chaque jour qui passe me rappelle,
Ce merveilleux baiser déposé par ma belle.

Je pense a elle a tous moments,
Au loin j’ai jeté tous mes tourments,
Pour ne plus garder vraiment,
Que cette étoile au firmament.

Ma Dame j’ai écris pour vous,
Et dire que vous comptez pour moi,
Sachez donc Dame que je ne connais pas,
Que je suis épris de vous.

DECLARATION

Ce matin je me suis réveillé,
Plein encore de ses pensées.
Avec toi ma bien aimée,
Je veux que nous soyons liés.

Je te fais le serment,
Ce jour devant tous les vivants,
D’être avec toi tout le temps,
De t’aimer jusqu’à la fin des temps.

Alors pour toi j’ai cueilli,
Dans mon jardin tout ébahi,
Ces quelques jolies fleurs,
Symbolisant toute ma ferveur.

Pardonne moi mes erreurs passées,
Je te promets toujours de t’aimer,
Nos destins se sont croisés,
Pour ne plus jamais se quitter.

Maintenant ma tendre aimée,
Je t’offre mon cœur transis,
Espérant ce jour ici,
Que tu voudras de moi pour fiancé

DETRUIT

Mon amour , je pars.
Pas pour t’éviter,
Pas pour te juger,
Mais juste pour savoir.

Avoir si tu aimes ce que je suis,
Même si je n’ai pas tout compris.
Je t’aime et te perdre serait détresse,
Je préfère te laisser savoir si tout cesse.

Ne me quitte pas, je t’en prie,
Pardonne moi ma jalousie,
Mais si tu m’avais présenté tes amis,
Peut être que j’aurais mieux compris,
Et aurais toléré, sans autres pensées,
Que tu avais juste des amitiés.

Voilà pourquoi je n’ai pas compris,
Que je fus autant maladroit,
Déraciné je l’était malgré moi,
Comprend se qui me tourmente l’esprit.

Aujourd’hui, je pense t’avoir perdue,
Un autre viendra peut être prendre ma place,
Et de Xanax ne laissera pas de trace.
Je ne saurais jamais aimer plus,
Que ce que j’ai aimé Friandise,
Mon cœur saigne et me méprise.

Je demandais juste à être aimé,
Au moins si dans le réel j’ai été trahi,
Je pensais autre destinée ici,
Même si, pour autant tu n’as rien fait.

Je garde au doigt ton anneau,
Me rappelant des jours si beaux,
Aujourd’hui tout est gris,
Mon cœur ne battra plus ici.

Quelqu’un pourtant m’avait dit,
Fais attention au pouvoir des mots,
J’aurais du écouter cette amie,
Et ne jamais dévoiler ces mots.

Si le destin veut que tu me reviennes,
Sache que je t’accueillerai car je t’aime,
J’espère tant que la vie me sourit enfin,
Que tu viennes un jour reprendre ma main.

Main tendue

Donne moi ta main,
Et faisons un bout de chemin.
Viens avec moi,
Je te montrerais tout de moi.

Faisons de notre histoire,
Qu’elle ne soit jamais noire.
Peu nous importe le regard des autres,
Ou comment agissent ces apôtres.

Apôtre de la rumeur,
Qui ne savent rien de nos peurs.
Nous qui sans terreurs,
Nous appréciions sans erreurs.

Donne moi ta main,
Et regarde avec moi demain.
Regarde moi,
Je n’ai d’yeux que pour toi.

Surtout ne pleure pas,
Car je serais toujours là.
Même si quelquefois,
Nous devons respecter des choix.

Suivons donc ce chemin,
Sans nous poser de questions,
Moquons nous des opinions,
De ceux qui veulent être plus malins.

Donne moi ta main,
Au moins jusqu'à demain,
Ne cherche pas plus loin,
Je te tend ma main !

Fleur cueillie à la nuit tombée
Ravive mon cœur inanimé
Installant un nouveau regard
Avant qu’il ne soit trop tard
Nanti de cette nouvelle amie
Dédaignant tous mes soucis
Inondant ma vie de sa lumière
Surtout, aujourd’hui je suis fier
Espérant rester dans tes prières

Variante d'un acrostiche pour quelqu'un qui se reconnaitra

HOMMAGE A TOI

Toi, mon ange au regard clair,
Tu as su me regarder un jour,
Je te voue ma vie en retour.

Toi, mon amour incendiaire,
Près de toi je plonge dans le brasier,
J’aimerai sans cesse t’enlacer.

Toi, belle au cœur ouvert,
Je rêve de te faire l’amour,
Sans trêve, nuit et jour.

Toi, femme exemplaire,
Je veux tout accepter,
Sans ne plus rien penser.

Toi, fée extraordinaire,
Je veux faire mon chemin,
Et te demander ta main.

Toi, beauté joaillière,
Je n’aime que toi désormais,
A toi ma vie est liée.

Toi, douce conseillère,
Donne moi ton cœur,
Accepte ma douceur.

Toi, princesse sur terre,
Je te supplie d’accepter,
Mon amour pour l’éternité.

Jouer avec un enfant,
Le redevenir de temps en temps,
Il me faut le dire maintenant,
Il n’y a rien de plus grand.

Et puis un jour, c’est la vie,
Il ira construire son propre nid.
Meme si cela vous ennuie,
C’est le cycle de la vie.

Mais, parents, réjouissez-vous,
Il ne vous oublie pas du tout.
Car un jour c’est à vous
Qu’il présentera son petit bout.

Alors, comme un enfant,
Meme s’il s’est passé du temps,
Vous verrez qu’il est toujours grand
Le plaisir d’avoir un enfant.


Pour moi qui dans ce monde virtuel ne crois pas avoir l'occasion un jour d'en avoir...

JE VOUS AIME

Il y a des jours ou tout s’assombrit,
Ou tout semble morne et gris.
Le monde entier s’écroule,
Et vous êtes pris dans la houle.

Puis une autre journée s’écoule,
Une personne alors déroule,
Devant vous tant de sensibilité,
Que vous en êtes déstabilisé.

Une amitié alors naît,
Et votre espoir renaît.
Y aurait-il alors une âme,
Qui jamais ne vous blâme ?

Elle aussi a pris des coups,
Même peut être plus que vous.
Vous décidez alors,
De suivre un moment ce cœur d’or.

Et chemin faisant,
Vous lui laisserez le temps.
Qui sait ce qu’il adviendra ?
Un jour peut être vous aimera.

Celle pour qui vous montrerez,
Sans vraiment chercher,
Tout de vous, sans tabous,
Et qu’un jour elle vous avoue :

Je vous aime, Monsieur, plus que tout.

Utopie?

J’aimerais connaître un autre monde,
Pour être auprès de toi chaque seconde.
Te tenir la main , te regarder,
Et avec toi simplement t’aimer.

J’aimerais être juste pour toi,
Quelqu’un en qui tu aurais foi.
Mais avant tout, te choyer,
Vivre avec toi à t’adorer.

Ce monde, il est là et nous appartient,
Ici même ou nous nous retrouvons.
Même s’il est abstrait on le tient,
Laissant libre cours à notre passion.

C’est vrai que derrière les nuages,
Se cache toujours le soleil.
Cela en fait présage,
D’un augure à nul autre pareil.

C’est ainsi que j’ai enfin compris,
Que même si mes pensées sont parfois sombres,
Tu seras toujours avec moi ici,
Pour me sortir de l’ombre.

Pour cela je t’en remercie,
Et avec toi je n’ai qu’une envie,
Te rendre heureuse au moins ici,
Et laisser de coté tout les autres soucis.

Ce poème est donc pour toi,
Ma princesse qui m’émerveille à chaque fois,
A Chalon je veux vivre avec toi,
Et pouvoir un jour te dire : Epouse moi

Seul à t'aimer

Le poète revient a Chalon,
Désabusé, prêt à perdre raison.
Que vient-il faire en fait ?
Pourquoi l’a-t-il quitté ?

Il est seul maintenant,
Seul, mais encore aimant.
Il a froid en y pensant,
Là bas des vautours il y en a tant.

On a beau dire qu’il est jaloux,
La remarque est si facile.
Lorsqu’en renard subtil,
L’Autre est prêt a tout.

Mais parce qu’il l’aime plus que tout,
Même si son cœur saigne, qu’il hurle au loup,
Le poète veut lui donner sa chance,
Il souhaite juste reprendre confiance.

Alors il se mure et se relève,
L’Autre n’aura pas sa tête,
Il ira juste faire retraite,
Priant Dieu pour que sa belle l’enlève.

Il ne veut même pas envisager,
De l’Autre vraiment se venger.
Un être si laid pour tromper son aimé,
Ne mérite pas d’être embroché.

Le poète lui le sait, il est aimé,
Mais fidèle il veut juste rester,
Avec celle qui lui a redonné,
Un sourire aujourd’hui fané.

Viens ma belle je t’en prie,
Viens me prendre pour mari,
Ne me laisse pas seul ici,
Même si j’y ai mes amis.

C’est de toi dont j’ai besoin,
Toi qui me semble si loin.
Ton parfum je m’en souviens encore,
Comme de la douceur de ton corps.

Je pleure de ne plus te voir,
J’ai peur seul dans le noir.
Je t’en supplie redonne moi espoir,
Qu’un jour à Chalon, tu viendras me voir.

Mon ange…

Dame que vous êtes belle,
Drapée dans cette robe aquarelle,
Comment n’être pas ébloui,
Par votre sourire épanoui.

J’espère que nos chemins,
Ne seront pas sans lendemain.
Mais pour l’instant je suis là,
Pour vous mon cœur bât.

Je ne veux plus d’autre que vous,
J’ai trouvé celle que j’espérai,
Mais dans le respect de votre liberté,
Je ne brusquerai rien entre nous.

Il vous faudra essayer,
D’abord de m’apprécier,
Car des défauts j’en ai beaucoup,
Je n’en vois pas en vous.

C’est pour cela que j’ai peur,
Mais je suis content et serein,
Je vous sais Dame de bien,
Je veux bannir mes erreurs.

Sans votre présence à mes cotés,
Je suis perdu, abandonné,
Soyez mon ange gardien,
Désormais je vous appartiens.